Tous droits réservés par Joëlle Jaillet auteure et Pascal Herbepin Compositeur.
1.1
Allongée sur son lit,
les yeux vides, grands ouverts,
elle se repose en grève,
sa vie subit, la crise.
Le cours de ses mouv’ments
a chuté brutalement,
ses jolis contes de fées
se sont si vite vidés.
1.2
Elle n’ rêve plus à sa faim,
ne part plus en vacances.
Elle ne peut plus remplir
son réservoir de chance,
faire le plein d’espoir,
là où se trouve l’essence
de sa vie et ses joies.
L’émoi est difficile.
Refrain 1
J’aimerais qu'elle sorte
de cette crise.
Qu'elle voit en sorte
son bel av'nir.
J’aimerais qu'elle fasse
de cette crise.
Une volte-face
à ses emprises.
2.1
Assise dans le noir
Elle perd tous ses pouvoirs
d’acheminer ses rêves
vers cette chère vie.
Elle n’a plus le loisir
de penser à l’av’nir.
Elle regarde vers le bas
et prie ce qui s’trouve là.
2.2
Elle perd le bénéfice
de déplacer son corps,
vidé, en déficit
d’énergie et d’efforts.
Elle fige ses actions
pour économiser
ses pensées, ses passions
au chômage forcé.
Refrain 2.1
J’aimerais qu'elle sorte
de cette crise.
Qu'elle voit en sorte
son bel av'nir.
J’aimerais qu'elle fasse
de cette crise.
Une volte-face
à ses emprises.
Refrain 2.2
J’aimerais qu'elle sorte
de cette crise.
Qu'elle voit en sorte
son bel av'nir.
J’aimerais qu'elle parte
de cette crise.
Qu'elle laisse une marque
dans mon av'nir.
Tous droits réservés par Joëlle Jaillet auteure et Pascal Herbepin Compositeur.
1
Tous droits réservés par Joëlle Jaillet auteure et Pascal Herbepin Compositeur.
1
Qui peut me dire ou me l'écrire
Qui connait les limites de la vie
Comment vivre sans frontières
Vivre trop fort
Mourir trop vite
Qui connait la vie et ses rebords
Pourquoi je t'aime et te haïs
Refrain
Où s'arrête la musique où commence le bruit
Où s'arrête le besoin où commence l'envie
Où s'arrête la raison où commence la passion
Où s'arrête l'évidence où commence les questions
Où s'arrête l'envie où commence l'ennui
Où s'arrête l'appétit où commence l'orgie
Où s'arrête mon humour où commence tes moqueries
Où s'arrête tes ardeurs où commence ma froideur
2
Qui connait les limites de nos vies
Comment vivre sans barrières
Vivre trop près
Mourir trop loin
Qui connait la vie et ses ressorts
Pourquoi je pleure et te supplie
Refrain
Où s'arrête l'envie où commence l'ennui
Où s'arrête l'appétit où commence l'orgie
Où s'arrête mon humour où commence tes moqueries
Où s'arrête tes ardeurs où commence ma froideur
Où s'arrête sa beauté où commence le vulgaire
Où s'arrête l'infidèle où commence mes pardons
Où s'arrête notre histoire où commence nos pleurs
Où s'arrête nos erreurs où commence notre' bonheur
Pont
Pourquoi je t'aime et te haïs
Pourquoi je pleure et tu supplies
Pourquoi tu pars et je reviens
Qui connait les limites à nos cris
Qui connait les limites à l'envie
Vivre trop mal
Mourir trop bien
Pourquoi je pars et tu reviens
Refrain
Où s'arrête la raison où commence la passion
Où s'arrête l'évidence où commence les questions
Où s'arrête mon humour où commence tes moqueries
Où s'arrête tes ardeurs où commence ma froideur
Où s'arrête sa beauté où commence le vulgaire
Où s'arrête l'infidèle où commence mes pardons
Où s'arrête notre histoire où commence nos pleurs
Où s'arrête nos erreurs où commence notre' bonheur
Tous droits réservés par Joëlle Jaillet auteure et Pascal Herbepin Compositeur.
1
Combien il t’en faut ?
De mes mots.
Pas trop, mâles,
haut de gamme,
assez, chauds,
de ma bouche, en douce,
vagues bleues de mon âme.
Combien il t’en faut ?
De mes mots.
Pour pouvoir, voir
ton visage approcher,
ton regard se poser,
ton corps se prom’ner
Ici et là, devant moi.
Combien il t’en faut ?
De mes mots.
Pour enfin nous voir
ensemble dans ce miroir
poser, figer,
caresser nos espoirs.
Refrain
Combien ?
Ton prix sera le mien.
Tes cris, tes envies, le pire,
tes rides, le vide, tes peurs,
me feront honneur.
Combien ?
2
Combien il t’en faut ?
De mes mots.
Plus ou moins,
clairs, jamais joués,
blessés, mais pas blasés,
de ma bouche, en douce,
vagues bleues de mon âme.
Combien il t’en faut ?
De mes mots.
Pour pouvoir, vivre,
pour le croire, tes soupirs,
tes sourires libérés,
aller et venir,
ici et là, autour de moi.
Combien il t’en faut ?
De mes mots.
Pour enfin nous voir
ensemble dans ce miroir
poser, figer
caresser nos espoirs.
Refrain
Combien ?
Ton prix sera le mien.
Tes cris, tes envies, le pire,
tes rides, le vide, tes peurs,
me feront honneur.
Combien ?
Ton cri sera le mien.
Combien ?
Tes nuits, tes génies, seront les miens.
Combien ?
Tes rêveries, tes féeries, tes esprits, seront les miens.
Combien ?
Tes drôleries, tes flâneries, tes non-dits, seront les miens.
Combien ?
Tes survies, tes phobies, tes sursis, seront les miens.
Combien ?
Tes défis, tes paris, tes replis seront les miens.
Combien ?
Combien ?
Tous droits réservés par Joëlle Jaillet auteure et Pascal Herbepin Compositeur.
1
Montre-moi,
les failles, les faiblesses.
Cette tâche, tu la laisses.
Je veux voir tes complexes,
tes ombres au tableau,
les coups de pinceau,
pour ne pas apprendre,
un soir de décembre que :
Refrain
Nos baisers sont des faux.
2
Dévoile-moi,
les carences, tes manques.
Ce tabou, il est où ?
Je veux voir tes colères,
tes ombres au tableau,
le clair et l’obscure,
pour ne pas apprendre,
un soir de décembre, que :
Refrain
3
Déclare-moi,
les tares, tes vices.
Cette névrose, tu l’exposes.
Je veux voir tes penchants,
tes ombres au tableau,
ton âme ton art brut,
pour ne pas apprendre,
un soir de décembre, que :
Refrain
4
Révèle-moi,
les tors, tes sinistres.
Cette honte, tu la montres.
Je veux voir tes points noirs,
tes ombres au tableau,
ta palette de travers,
pour ne pas apprendre,
un soir de décembre, que :
Refrain
Nos baisers sont des faux
Pour ne pas apprendre,
un soir de décembre, que :
nos baisers sont des faux
Pour ne pas rêver,
bêtement, naïvement :
nos baisers sans défauts
Pour ne pas rêver :
bêtement, naïvement :
nos baisers sans défauts
Tous droits réservés par Joëlle Jaillet auteure et Pascal Herbepin Compositeur.
1
T’es sans j’aime pour nos paroles
T’es sans j’aime pour nos musiques
Tu n’aimes pas. C’est comme ça.
Tu ignores, tu méprises.
Tu craches, c’est d’la soupe.
Tu te moques, c’est moche.
Tu affirmes
C’est nul. Point pas d’virgule.
Tu insistes
Circule, c’est sans fard.
Tu insultes
Bande de nazes
Bande de nanars.
Mais c’est pas grave.
Refrain
On vit, on rit, on voit la vie et on se dit :
Oui nazes ringards, moches et peut-être cloche mais pas petits.
Non, pas petit.
Pas petits d’esprit.
2
T’es sans j’aime pour un costard
T’es sans j’aime pour nous tailler
Tu n’aimes pas c’est comme ça.
Mes lunettes, mes mots gris
Sa vieille basse de hippie
On brille pas, on braille pas
Tu en conclues
C’est nul. Point pas d’virgule.
Tu insistes
Circule, c’est trop tard.
Tu insultes
Bande de nazes
Bande de nanars.
Mais c’est pas grave.
Refrain
On vit, on rit, on voit la vie et on se dit :
Oui nazes ringards, moches et peut-être cloche mais pas petits.
Non, pas petit.
Pas petits d’esprit.
3
Nous on t’aime. On aime même si on est pas les mêmes.
Même si rien n’est pareil.
Parcequ’au fond
On traine tous un peu notre peine.
On traine tous un peu nos rêves.
T’es sans j’aime pour ce qu’on donne
T’es sans j’aime pour ce qu’on offre
Tu n’aimes pas, c’est comme ça.
Le son d’cloche te parle pas
Le message ne passe pas
Tu te moques, c’est moche.
Tu affirmes
C’est nul. Point pas d’virgule.
Tu insistes
Circule, c’est sans fard.
Tu insultes
Bande de nazes
Bande de nanars.
Mais c’est pas grave.
Refrain
On vit, on rit, on voit la vie et on se dit :
Oui nazes ringards, moches et peut-être cloche mais pas petits.
Non, pas petit.
Pas petits d’esprit.
Nous on t’aime. On aime même si on est pas les mêmes.
Même si rien n’est pareil.
Parce qu’au fond
On traine tous un peu notre peine.
On traine tous un peu nos rêves.
On rame tous sur la même terre.